L’acteur américain aux multiples talents a tiré sa révérence lundi 11 août 2014 en Californie à l’âge de 63 ans. Depuis lors, les hommages se sont succédés, amis, acteurs, tous soulignent la carrière exemplaire de ce grand nom du cinéma Hollywoodien. Retour sur des films qui ont marqué plusieurs générations.
Good morning Vietnam (1987)

La carrière au cinéma de Robin Williams débute à la fin des années 80 avec « Good morning Vietnam » (1987) où il incarne un animateur radio complètement allumé. Il s’était fait connaître auparavant grâce à la série télévisée « Mork and Mindy » en extra-terrestre.
Le Cercle des poètes disparus (1989)

Deux ans plus tard, vient un autre rôle qui a marqué les esprits de nombreux adolescents de l’époque, celui du professeur Keating dans « Le Cercle des poètes disparus » (1989). A cette époque déjà il montre sa capacité à jouer des personnages aussi bien comiques que doux-amers. La célèbre réplique « Ô capitaine, mon capitaine » issue du film deviendra culte avec les années et un véritable symbole de la méthode d’enseignement peu commune du fameux professeur Keating.
Hook ou la revanche du Capitaine Crochet (1991)

En 1991, sous la direction de Steven Spielberg, il est Peter Pan l’enfant qui refuse de grandir, dans « Hook ou la revanche du Capitaine Crochet » aux côtés de Dustin Hoffman et Julia Roberts. Il affirmera son goût pour les films destinés au jeune public en prêtant sa voix au génie d’« Aladdin » de Walt Disney ou encore dans « Flubber », du nom de cette substance verte gélatineuse et rebondissante créée par un scientifique maladroit.
Madame Doubtfire (1993)
Sa prestation la plus marquante reste cependant pour beaucoup « Madame Doubtfire » en 1993. Elle lui vaudra un Golden Globe en 1994 et une renommée internationale. Ce père de famille qui se travestit en vieille gouvernante pour passer du temps avec ses enfants dont il n’a pas la garde a laissé un souvenir impérissable dans la mémoire des enfants de l’époque. Une suite était prévue mais a été annulée suite au décès de l’acteur.
Jumanji (1995)

Malgré le fait qu’il privilégie souventle registre de la comédie, celane l’empêche pas d’interpréter des rôles différents comme celui d’Alan Parker, le héros prisonnier d’un jeu pendant vingt-six ans dans « Jumanji » (1995). L’année suivante il est Jack, l’enfant au corps d’adulte qui grandit trop vite dans le film du même nom de Francis Ford Coppola.
Will Hunting (1998)

Son air sympathique et son visage malléable le placent en référence de la comédie Hollywoodienne mais il parvient à surprendre le public avec « Will Hunting » de Gus Van Sant en 1998. Il incarne encore une fois un professeur, de mathématiques ici, qui accompagne un génie rebelle (Matt Damon). Cette prestation lui permettra de remporter le seul Oscar de sa carrière.
Photo obsession (2002)

Les années suivantes le verront encore se diversifier avec des films comme « Docteur Patch » en 1998 ou « L’Homme bicentenaire » en 1999. Il dévoilera même une face plus sombre avec « Insomnia » de Christopher Nolan ou « Photo obsession », où il se détache de ses rôles de comique pour des personnages dangereux et torturés.
La Nuit au musée (2006)

Si Robin Williams fait rire sur les plateaux, il n’en reste pas moins une personne sensible au quotidien, en proie à des problèmes de toxicomanie et de dépression. Il se fera plus discret ensuite incarnant des seconds rôles, notamment dans la saga « La Nuit au musée » aux côtés de Ben Stiller. Le dernier volet « La Nuit au musée : Le Secret des Pharaons » sortira d’ailleurs sur les écrans en 2015.
Un grand acteur s’en est allé mais il laisse derrière lui une quantité de films drôles, émouvants et des personnages inoubliables.